Ondes sortez du champ ou Comment se préserver des pollutions électromagnétiques
Publié le 18 Mai 2010
Quelle santé - n°44
décembre 2009
Revue présentée par Monique Guillin
« Les champs électriques et magnétiques de fréquence extrêmement basse (50/60 Hz) doivent être considérés comme un possible agent cancérogène pour l'homme. »
Telle est la conclusion de Claude Brossard, dans son ouvrage « Comment se préserver des pollutions électromagnétiques ? ».
S'il est difficile d'être catégorique sur la nocivité à long terme des champs électromagnétiques, mieux vaut s'en méfier et s'en protéger. Le bon vieux principe de précaution est de rigueur.
Ces ondes sont émises par tous nos appareils électriques et leurs réseaux d'alimentation, et selon diverses études scientifiques (parfois contradictoires), peuvent altérer notre bien-être et notre santé et être responsables de centaines de leucémies infantiles chaque année dans le monde (rapport du Bio Initiative Working Group publié en 2007), de maladies respiratoires, troubles du sommeil, fatigue, irritabilité, stress, maladies... les problèmes de santé liés à la surexposition sont nombreux.
Débranchez !
Les experts, les scientifiques, les professionnels, tous sont unanimes : le b.a.-ba revient à se résoudre à... débrancher. Actionner l'interrupteur pour éteindre un appareil ne suffit pas car un champ magnétique persiste autour du câble d'alimentation sous tension. Un appareil nommé « interrupteur automatique de champs » ou « bio rupteur », placé sur le tableau électrique, coupe la tension électrique dès que la lumière est éteinte... Pour avoir l'heure et la qualité du sommeil, se résoudre au réveil à pile.
Eloignez-vous !
La distance d'innocuité est de 3 à 4 mètres en ce qui concerne les boîtiers Wi-Fi. Quant aux ampoules fluo compactes, la polémique fait rage : économes, elles seraient pourtant nocives. Claude Brossard, bio-électricien assure qu'à 80 cm, elles deviennent inoffensives. L'essentiel est de ne pas en équiper sa lampe de bureau ou de chevet. La durée d'exposition est une donnée à prendre en considération quand on évoque les risques pour la santé.
Restez en prise avec la terre !
L'électricité bio, ça existe et repose sur quelques règles à connaître pour vivre sainement dans sa maison. D'abord la prise de terre qui a une fonction de sécurité par rapport aux risques l'électrocution et garantit la neutralisation des champs électriques. Sa qualité dépend de sa résistance - qui doit être suffisamment faible pour laisser passer le courant et assurer une bonne liaison à la terre - et de son emplacement loin des perturbations électriques.
La résistance varie selon la surface de contact entre le métal et la terre... Elle doit être enfouie à une profondeur d'environ un mètre pour être efficace par tous les temps.
Le réseau électrique étant le plus souvent encastré dans les murs, les cloisons, les planchers, les plafonds, maîtriser les champs électriques implique de tenir compte des matériaux... Enfin, on peut se protéger avec des boîtiers « faradisés ». Pour le tableau électrique qui centralise le réseau de la maison on peut aussi installer un coffret faradisé.
Ondes : ne les laissez pas passer !
Plusieurs solutions pour se prémunir contre les fréquences radio et les ondes lorsqu'on vit à proximité d'un pylône électrique ou d'une antenne relais : à faire soi-même, le rideau suspendu fabriqué à partir d'un film métallique ou d'une couverture de survie à relier à la prise de terre... On peut trouver une large gamme de peintures et d'écrans tissés à propos desquels le site electromagnetique.com donne un très bon aperçu. Ces solutions protègent tant des basses que des hautes fréquences.