Climat & biodiversité ... Allergies printanières ... équilibre acido-basique
Publié le 15 Mai 2013
« PLANTES ET SANTE »
N° 133 / MARS 2013
Sélection parmi les pages de « Brèves »
Climat - La biodiversité renforce les écosystèmes
Compilant 10 années de travail, un groupe de chercheurs biologistes alerte sur les dangers des monocultures pour les écosystèmes
(in revue Nature du 6 février 2013).
Favoriser de nombreuses variétés en un même lieu permettrait aux écosystèmes de s’adapter en cas de changement climatique brutal ou d’invasion de ravageurs, évitant ainsi un effondrement irréversible. En étudiant sur plusieurs années 10 hectares de terre au Canada, les scientifiques ont remarqué que la biodiversité les a protégés des invasions de certaines plantes et aussi des gros incendies. Inquiets, ils soulignent que les monocultures de plantes ou d’arbres donnent une fausse impression de stabilité et de productivité, alors qu’en réalité ils sont particulièrement vulnérables, y compris à de petites modifications de leur environnement. Ainsi, selon eux, de nombreux écosystèmes seraient en fait proches du point critique et un seul incident pourrait les faire basculer et les transformer, par exemple, en zone désertique.
Allergies printanières - Des jardins sans allergènes ?
C’est possible !
Aujourd’hui, 20 à 25 % des Français sont allergiques. Et il n’y a pas que les invasives comme l’ambroisie qui sont en cause.
Pour ne plus subir le Printemps et pouvoir profiter des premières journées de soleil, - au moins dans les jardins -, l’Assoc. Française pour la prévention des allergies (AFPRAL) suggère de concevoir des « jardins hypoallergéniques » et conseille de préférer les jardins à la française, car la taille des arbustes limite leur floraison, ou les jardins japonais, qui favorisent les éléments minéraux. Et il y a d’autres possibilités : les mousses et fougères n’émettent pas de pollen, les herbes aromatiques non plus. L’AFPRAL demande aussi qu’une signalétique soit prévue à la vente. Car, on le sait, en matière d’allergie, la prévention est primordiale.
Site web : www.afpral.fr
Les fruits et légumes améliorent le fonctionnement des reins
Des chercheurs américains viennent de valider ce que la naturopathie prône depuis longtemps : pour préserver les reins, il faut rétablir l’équilibre acido-basique en changeant son alimentation.
En effet, l’excès de protéines animales et de céréales entraîne une accumulation d’acides dans le corps que les reins ne parviennent plus à éliminer, ce qui conduit à une acidose métabolique. Les composés alcalins des fruits et des légumes corrigent si bien l’excès d’acide, qu’un très sérieux journal américain de néphrologie affirme aujourd’hui qu’ils pourraient remplacer les traitements médicamenteux de l’insuffisance rénale et de l’acidose chronique. Lors de plusieurs essais, les fruits et légumes ont diminué l’acidose de manière plus modeste que le médicament, mais ils ont fait aussi bien pour améliorer la fonction rénale et diminuer les lésions de l’organe.
A quand les ordonnances de bananes et de carottes ?
Proposé par Catherine Cuney