"LA MALADIE CHERCHE A ME GUERIR"

Publié le 17 Juillet 2009

 

« LA MALADIE CHERCHE A ME GUERIR »

Docteur Philippe Dransart

3 tomes

 

         Dans un premier temps, le titre m’a interpellé. Il n’est pas banal !

 Dans ces 3 livres, l’auteur aborde les problèmes de chacun d’entre nous sous trois aspects : physique, psychique et spirituel. C’est ce dernier aspect, souvent oublié dans ce genre de livre, qui m’a le plus parlé. Il va vraiment au fond de nous-mêmes pour nous donner des pistes, des clés.   Retrouver sa clé personnelle et voir enfin s’ouvrir une porte. Parsemé d’exemples vivants, il nous touche dans notre être profond.

 Le premier tome nous parle de toutes les parties du corps dans leurs trois aspects. « Par la maladie nous nous parlons à nous-mêmes, nous prenons notre corps à témoin, et la douleur, la lésion, sont l’exact reflet des émotions que nous ressentons. Le sentiment devient sensation. Nous souffrons sans savoir pourquoi, comme s’il nous manquait les clés. Quand nous écouterons notre corps comme un langage, la maladie nous parlera, elle deviendra un dialogue avec nous même et à travers ce dialogue, nous découvrirons que derrière l’ennemie se cache en réalité une amie qui cherche à guérir les plaies de notre âme. »

 Le deuxième tome « aborde la douleur morale à laquelle nous refusons droit de cité. Elle crie sa vérité dans notre corps. Ce qui nous fait souffrir, ce n’est pas la douleur elle-même, c’est que nous la refusons. Elle est un appel de la vie perdue à la vie généreuse, comme une porte, elle nous invite à la traverser avec bienveillance et douceur à la rencontre de l’enfant blessé que nous portons dans la mémoire de nos fibres. »

  Dénouer :

« On me demande souvent ce qu’il faut « faire » lorsque l’émotion responsable de la maladie a été « identifiée ». Il n’y a rien à « faire » précisément. Il s’agit de reconnaître, et reconnaître n’est pas une compréhension intellectuelle. Guérir est une démarche qui engage tout l’être, mais la maladie elle-même est déjà un processus de guérison. Et il ne s’agit pas de « faire » mais de l’accompagner dans ce qu’elle cherche à faire, plutôt que de nous y opposer avec le risque de la prolonger davantage encore. Tout comme elle engage notre être et notre conscience, elle est une « thérapie » de l’émotion que nous refusons, une thérapie par le corps interposé. Dans le mal de gorge de Maxime se brûlait quelque chose de sa jalousie.  La maladie contient en elle le germe de sa propre guérison et par le fait même d’être malade quelque chose en nous affirme son désir d’en guérir, et de se dégager de l’émotion à laquelle nous nous sommes identifiés autant que nous la refusons. Nous pouvons engager cette démarche de guérir en solitaire, sur le plan intérieur s’entend, car sur le plan extérieur la médecine est là pour cela.

Dans le troisième tome, l’auteur pose sept questions :

1.                    Qu’est-ce que mon corps cherche à me dire ? Qu’est-ce que je ressens ? Où je le ressens et depuis quand ? 

 

« L’organe touché exprime la NATURE INTIME de la difficulté à laquelle nous sommes confrontés.

La sensation ou la lésion physique va nous dire CE QUE NOUS RESSENTONS face à cette difficulté.

Pour les besoins didactiques et en simplifiant à l’extrême, souffrant d’une cystite je pourrais me dire ceci : il s’agit d’une inflammation et mon corps exprime probablement une colère laquelle peut ne pas être consciente. Je ne vois pas d’où me vient cette colère mais une question se pose ! Pourquoi cette colère s’en prendrait-elle à ma vessie ? Je sais que l’organe touché évoque la nature intime de ma difficulté : j’ai cru comprendre que la vessie évoquait principalement un problème de Territoire, de « contrôle et défense du Territoire » et quelquefois aussi d’autorité ou de maîtrise. Ai-je eu récemment le sentiment que mon territoire ou mon autorité n’a pas été respectés ? Cela m’a-t-il mis dans une colère dont je n’ai pas eu nécessairement conscience ?

De fil en aiguille les questions : « Qu’est-ce que je ressens ? Et où je le ressens ? » M’amènent à entendre ce qui se passe dans mon corps et ce avant même que la « cause morale » soit identifiée. » (p.38)

 

         2.           La maladie est-elle venue comme une solution ? A quelles contradictions                      suis-je confronté ?  Cette question traite de la fidélité à soi-même.

 

3.                    Qu’est-ce que je refuse ? Avec quoi suis-je en désaccord ?

 

4.                    Ce passé, pourquoi est-ce que j’en souffre encore ?

 

5.          Suis-je coupable ? Suis-je victime ? De quel jugement est-ce que je souffre ?

 

6.                    De quoi ai-je peur ? Qu’ai-je à défendre ?

 

7.                    Qu’est que je veux ?

 

« Il faut vous libérer de vous-même avec l’aide de vous-même. Vous êtes pour vous-même votre meilleur ami et votre pire ennemi » (La Bhagavad Gita).

 

Qu’est-ce que je veux ? Nous pourrions par exemple l’écrire ainsi :

-          Qu’est-ce qui pour moi est essentiel dans ma vie et dans ce à quoi je suis confronté ?

-          Si face à cela j’avais à tout lâcher pour ne garder qu’une seule image de moi, laquelle choisirais-je d’Etre ?

-          Quand je serai guéri, quelle sera la priorité de ma vie ? 

Coup de cœur Par Marie-José VIVIER

 

livres disponible à la Bibliothèque de l'UCY

Rédigé par UCY

Publié dans #Groupe lecture - coup de coeur

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