la communication non violente : "quand les mots sont des fenêtres..."

Publié le 15 Janvier 2014

Santé yoga

n° 145 - décembre 2013

 

 

 

Rencontre avec Pauline Garaude sur la communication non violente (CNV)

Petit rappel historique

La communication non violente a été élaborée dans les années 60 par le psycho-clinicien américain Marshall Rosenberg auteur du livre «Les mots sont des fenêtres».

Comment définir la CNV

La CNV est fondée sur l’écoute empathique mutuelle. Elle permet un véritable échange. «Elle libère des mauvaises interprétations et des jugements moralisants ».

C’est aussi apprendre à s’écouter pour mieux écouter les autres.  Elle permet un certain recul pour ne pas être dominé par ses émotions.

L’auteur explique les 4 fondamentaux de cette technique

avec des exemples concrets pour bien la comprendre et l’utiliser.


Nous avons tous des besoins fondamentaux : quand l'un de ces besoins n'est pas satisfait, le manque génère un inconfort, qui génère une émotion, et ensuite une expression plus ou moins violente de cet inconfort. L’efficacité de la CNV tient ensuite dans 4 étapes simples qui la composent : 

 

Observer la situation : apprendre à distinguer l’évaluation de l’observation.

Cela consiste à remplacer les généralisations et les jugements par une description circonstanciée et précise des faits. 

 

Reconnaître le sentiment : prendre conscience du ressenti provoqué par la situation.

le nommer en utilisant tout le registre du vocabulaire affectif. 

 

Identifier le besoin sous-jacent : prendre conscience et verbaliser le besoin.

Il engendre le sentiment, cela permet en retour de déterminer les moyens à mettre en œuvre pour le satisfaire. 

 

Exprimer une demande négociable : l’objet de la demande est d'expliquer,

en langage clair les actions que nous aimerions voir mener pour satisfaire le besoin.



Ce qui m’a plu dans cet article :

C’est une méthode qui peut s’appliquer partout, tous les jours, au travail,

avec sa famille, en société, en réunion, lors de négociations …..

La CNV révolutionne la façon de dialoguer. Certes, cela demande des efforts en début de pratique mais au final, c’est une méthode pleine de bienfaits à découvrir absolument.

 

Proposé par Christiane Richet

 

 

Pour aller plus loin :


L’objectif premier est de s’affranchir de toute violence qu'elle soit verbale (insultes, cris, etc.), mentale (chantage affectif, manipulation) ou physique.

L'objectif second est de maintenir le lien de communication avec l'autre   sans se laisser emporter dans les sables mouvants où il veut nous entraîner afin de nous y perdre.

le chacal et la girafe

A la suite de Marshall ROSENBERG, les formateurs en communication non violente utilisent  l’image du chacal et de la girafe. La métaphore sert à montrer la supériorité de la girafe, dont les oreilles sont tournées vers l’autre et non vers elle-même, comme ce serait le cas du pauvre chacal…

Le chacal a une communication qui juge, et qui va naturellement vers le conflit. La girafe au contraire tente d’établir une relation respectueuse. Sa hauteur lui donne des talents naturels d’observation. Son cœur, l’un des plus puissants parmi les mammifères facilite l’expression des sentiments et des besoins.

Le message dès lors est clair : soyons plus girafe que chacal…

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A lire :

  • de Marshall Rosenberg  : « Les mots sont des fenêtres » édition La Découverte (disponible à la bibliothèque de l'UCY)

         et « La communication non violente au quotidien » édition Jouvence

  • de Thomas d’Asembourg : « Cessez d’être gentils ! Soyez vrai »
    (disponible à la bibliothèque de l'UCY)


Contact : ACVN, Association pour la communication non violente : http://nvc-europe.org

 

 

Rédigé par UCY

Publié dans #Spiritualité-philosophie

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