Dans les méandres de l’intestin irritable

Publié le 7 Juin 2023

Alternative Santé

N°110 - Mars 2023

D’après un dossier réalisé par Jean-Pierre Giess

Faut-il en passer par le régime sans FODMAPs ?

Observation

Les glucides fermentescibles (fructanes, galactanes, fructose, lactose…) semblent un dénominateur commun à la majorité des dérangements intestinaux. Leur fermentation entraine la formation de métabolites responsables d’intolérances, d’hypersensibilité viscérale et d’altérations de la muqueuse intestinale.

Réduire drastiquement la part de de ces FODMAPS (fermentable oligo-, di- monosaccharides and polyols) dans l’alimentation conduit généralement à une amélioration rapide et spectaculaire des symptômes du SII (Syndrome de l’intestin irritable).

Cependant, leur omniprésence rend difficile leur éviction de l’assiette et il peut en résulter un manque de fibres et une modification du microbiote.

Comment utiliser le régime sans FODMAPs ? 

 Il peut constituer une source d’inspiration opportune dans le choix des aliments à tester en exclusion pour élaborer ensuite sa liste personnelle des aliments tolérés.

Comment rétablir la situation ?

  • Le charbon végétal active remède historique contre l’empoisonnement semble indiqué pour amoindrir les symptômes du SII ; en peu de temps (4 à 12 semaines) il réduit les flatulences, régule le transit, purifie la lumière intestinale.
  • Le psyllium est un excellent moyen de compenser le déficit en fibres ; mélangé à de l’eau il forme un mucilage protecteur des muqueuses et modulateur du transit.
  • L’Aloe Vera semble capable de soulager les symptômes du SII dans les deux sens diarrhée et constipation comme le psyllium.
  • La chlorophylle connue pour avoir une action antioxydante et assainissante pourrait contribuer à calmer l’inflammation et serait favorable au rétablissement d’un microbiote équilibré.
  • Le fenugrec est riche en mucilages et vaut pour son effet de pansement naturel sur les muqueuses enflammées ; c’est aussi un revitalisant, un antifatigue et une bonne source de protéines.
  • Les huiles essentielles ciblent chacune son symptôme du SII.
  • La menthe poivrée semble être universellement bénéfique aux problèmes digestifs ;
  • le basilic tropical va calmer les spasmes,
  • la camomille romaine l’inflammation,
  • le laurier noble limite les fermentations, soutient le système nerveux autonome et régénère le microbiote,
  • le cumin tonifie la digestion en cas de constipation,
  • l’anis limite les gaz et normalise les diarrhées.
  • Dans tous les cas, respectez les précautions d’emploi.

On peut conclure en disant qu’une affection aussi complexe et hétérogène que le SII requiert une approche intégrée pluridisciplinaire.

 

Proposé par Christiane Delabre

Rédigé par UCY

Publié dans #Santé-alimentation -

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