LES PROMESSES DES ECOMEDECINES

Publié le 24 Mai 2010

L'écologiste

N° 28

 AVRIL-JUIN  2009

 

 

Ce dossier est le fruit d'un partenariat avec la Maison de l'écologie de Namur en Belgique  www.maisonecologie.be 

et l'association Grappe (Groupe de Réflexion et d'Action Pour une Politique Écologique),

qui ont organisé un colloque « Ecomédecines et santé publique » en octobre 2008.

Les contributions de ce dossier en sont issues.


 

Notre société est confrontée à une irrésistible ascension des maladies chroniques (allergies, asthme, maladies auto-immunes, maladies neuro-dégénératives...) et à une augmentation explosive des cancers, toutes tranches d'âge confondues, une augmentation régulière des troubles psychiques, une expansion importante des maladies iatrogènes et nosocomiales et une croissance significative de la stérilité chez les couples en âge de procréer...


D'une part en effet, une augmentation de l'espérance de vie ne signifie pas un allongement d'une vie en bonne santé. D'autre part, si l'espérance de vie à la naissance, telle que mesurée aujourd'hui, montre en effet que les personnes nées avant la seconde guerre mondiale vivent plus longtemps que leurs aînés, tout indique que les conditions de vie que connaissent les générations suivantes au cours de leurs jeunes années et in utero se dégradent de manière importante. Il faut donc s'attendre à une réduction future de l'espérance de vie.


L'accroissement des coûts de la politique actuelle est, pour une très large part, due à une médicalisation généralisée de la vie quotidienne, stimulée par une industrie pharmaceutique omniprésente.

Le rôle de l'industrie pharmaceutique

 

 Des cas d'actualité illustrent ce phénomène. Par exemple, un rapport récent du réseau Cochrane montre que le vaccin anti-grippe réduit le risque de grippe d'à peine 6 % pour des personnes en bonne santé peu vulnérables (étude portant sur 60 000 adultes) ; chez les personnes âgées, sur 60 études examinées, il ressort qu'aucune ne démontre l'efficacité du vaccin.

 

Le patient apparaît ainsi avant tout comme un consommateur de médicaments et d'actes techniques de plus en plus coûteux. La maladie, réelle ou potentielle, est devenue une industrie très lucrative, largement financée par les pouvoirs publics...


 

Priorité  à la prévention

 

Ce qui implique un coup d'arrêt au productivisme médical actuel. Le recours aux écomédecines, médecines prenant en compte l'environnement total du patient et sa participation active au processus de guérison, complète parfaitement l'approche de prévention.

 

Choisir le bon critère de preuve

 

La médecine orthodoxe écarte, comme non scientifiquement fondées, la plupart des approches non conventionnelles, considérant à priori qu'elle seule fait preuve de rigueur et que les résultats qu'elle obtient sont scientifiquement prouvés...

Les thérapies non conventionnelles peuvent ne pas répondre aux critères réducteurs imposés tout en contribuant efficacement à l'objectif de restauration du bien-être du patient.

 

L'effet placebo

invoqué dans les réussites des thérapies conventionnelles n'est pas à nier, il faut accepter que cet effet reflète l'état d'esprit du patient, sa confiance et réveille les forces naturelles de guérison du corps...

 


Pourquoi les écomédecines sont-elles si peu reconnues ?

 

 

 

Les médecins

 

Dans tous les pays européens, les médecins représentent une catégorie de notables auxquels l'opinion publique accorde attention et respect...

Les succès médiatisés et les perspectives vantées d'une médecine interventionniste sont des éléments qui placent cette opinion à la merci d'avis péremptoire des figures marquantes de cette profession.

En matière de santé environnementale, la médecine curative, n'ayant reçu aucune formation en la matière, n'accordant qu'une attention modérée à ses problèmes de dangers et de risques ne peut que se tenir à distance de ce qui lui paraît être un peu une utopie écologiste défendue par des politiques particuliers, les fameux Verts...


 

Le secteur économique, industriel et commercial

 

Qu'il s'agisse de l'industrie chimique, pharmaceutique ou nucléaire, on observe des comportements d'occultation de dangers reconnus au sein du secteur, une dénégation à la moindre information en provenance de l'opinion, le refus d'informations techniques, des menaces de poursuites judiciaires. …


 

Les acteurs de la vie politique

 

 A part  des prises de positions qui expriment l'inquiétude de certains dirigeants politiques, il faut constater l'étonnante inertie qui a caractérisé dans beaucoup de pays l'attitude des pouvoirs publics face aux réels dangers de l'environnement.

 

En France, qu'il s'agisse de l'amiante, de la transfusion sanguine, du danger nucléaire ou des vaccinations, la politique a nié longtemps des évidences, et c'est finalement la justice qui a clarifié le débat et imposé la vérité.

Cette connivence de fait, entre secteurs industriels incriminés et pouvoir public pose un problème de fond sur l'indépendance des services de l'État...

Rédigé par UCY

Publié dans #Environnement-écologie

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