Les plantes mutées ! peut-on parler d'OGM ?

Publié le 13 Février 2013

Plantes et Santé

N° 127 – septembre 2012

 

 

Billet d’humeur de Michel Dogna

 

  Depuis les années 50, des chercheurs travaillent sur des cellules en leur faisant subir un « stress important » par irradiation (bombardement au cobalt, rayons gamma ou avec des produits chimiques agressifs comme la colchicine !) ; ceci afin d’obtenir une mutation des gènes que l’on nomme la « mutation incitée »  ou mutagénèse.

L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a recensé près de 3000 variétés de plantes ainsi mutées de 170 espèces différentes sur la planète et les recherches sur ces plantes mutées sont dirigées de façon à commercialiser ces cultures. Les semenciers ont rapidement été intéressés par cette technique économique et industrialisable.

Peut-on parler d’OGM ? En théorie non mais dans le principe oui et les semenciers utilisent ces plantes mutées pour contourner la réglementation qui interdit la généralisation des cultures OGM .

Si ces plantes mutées  venaient à disparaître des textes européens,

ce qui risque fort d’arriver,

elles ne seront donc plus soumises aux obligations

d’évaluation, de traçabilité, d’étiquetage et d’information aux citoyens !

Mais ne vous faites pas d’illusions …..ces plantes mutées sont déjà dans notre assiette !

Dans l’huile de tournesol, non bio, il y a une partie qui provient de tournesols mutés ; aujourd’hui il s’agit du tournesol mais viendra le tour du colza puis … 

 Comme les OGM, avec ces plantes mutées il y a un gros risque de dissémination sur les cultures avoisinantes !

Ces plantes mutées peuvent entrer dans les cultures traditionnelles, mais, plus grave, dans la filière bio qui est, jusqu’à présent la seule barrière contre les OGM dans notre alimentation.

L’Union Européenne n’a demandé aucune étude

sur les effets à long terme de ces cultures concernant notre santé.

Les producteurs et les consommateurs bio se trouvent bien impuissants devant le pouvoir de ces semenciers.

 

Proposé par Bernadette GUIGNOT

 


Rédigé par UCY

Publié dans #Santé-alimentation -

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