une rencontre avec la déesse Kâlî

Publié le 18 Novembre 2009

LES CARNETS DU YOGA

octobre 2009 - n°280

 

 

« Ce qui demeure vivant en moi, c’est le regard joyeux et spontané de tous ces enfants, leur ouverture, leur confiance ; tout leur être est sourire et leurs yeux brillants sont comme une porte vers l’âme. »

Liliane Cattalano 

 

Liliane Cattalano donne depuis plusieurs années des conférences et cycles de cours dans les EFY (écoles françaises de yoga). Depuis peu en retraite, elle fut professeur d’anglais et développa un enseignement en communication.

Une autre facette de sa vie fut sa passion pour la danse, d’abord classique puis moderne ainsi que le karaté. Elle dut abandonner cette source de joie profonde en raison de problèmes de santé. C’est alors qu’elle découvrit le yoga sur les conseils de son professeur de karaté.

Elle a pu ainsi découvrir son corps. Ses genoux se sont régénérés et elle a découvert ensuite  le tai chi. Elle propose actuellement des ateliers dans lesquels chants et méditations s’accompagnent de pratiques de « danse-énergie ».

Attirée par les voyages et la découverte d’autres cultures elle a parcouru l’Europe, le Maghreb, l’Egypte, l’Asie,  l’Amérique du Sud et Centrale en partant sac au dos et sans programme, savourant la découverte de soi qui surgit dans la plongée vers un ailleurs toujours renouvelé au-delà des repères et des conforts.

Et puis l’Inde a fini par la captiver ; depuis une quinzaine d’années elle la revisite tous les ans. Pour comprendre l’âme de l’Inde elle s’est engagée d’abord dans des études indiennes à Paris, puis un travail de recherche en philosophie indienne. Elle a poursuivit à la Sorbonne avec l’étude du sanskrit et des écrits du shivaïsme tantrique du Cachemire.

A l’origine de sa plongée dans l’univers des divinités hindouistes il y a eu une rencontre avec la déesse Kâlî, Kâlî la noire, la guerrière, la sanglante. Parmi toutes les représentations de Kâlî, une la hantait, celle où on la voit dansant sur le corps de Shiva allongé en shâvasana, immobile et impassible.

"Le Féminin exprimait l’action, le dynamisme, le mouvement et le Masculin, la passivité, l’accueil, l’immobilité à l’inverse de toutes les traditions que je connaissais."

Depuis, elle poursuit cette quête au fil des témoignages des yogi et yoginî de la voie tantrique qui ont su reconnaître cette déesse en eux-mêmes, sous la forme de Shakti, l’énergie primordiale.

 

 

 Présenté par Denis Brossier

 

 

 

 

Rédigé par Denis Brossier

Publié dans #Spiritualité-philosophie

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