La santé par la bonne humeur
Publié le 29 Mai 2013
Santé Yoga
N° 134 - Décembre 2012
La bonne humeur peut-elle changer la réalité ?
Depuis l'antiquité on sait que l'humeur a une influence sur la santé.
Apparemment c'est une question de volonté :
On décide que l'on sera de bonne humeur et que l'on gardera cette bonne humeur quelque soit les événements.
Le yoga, les philosophes qu'ils soient d'Orient ou d'Occident … prônent ce choix fait de contentement et de détachement.
Ne pas confondre rire, joie et bonne humeur. Là il s'agit d'atteindre l'équanimité qui consiste à avoir un état d'âme stable quelque soit les conditions de vie.
Ce qui m'a plu dans cet article c'est l'optimisme qu'il dégage.
C'est prendre conscience que nos conditions de vie dépendent de nous,
que nous avons une emprise sur notre vie.
Cela permet de ne plus se sentir écrasé par la société, les événements, d'avoir du recul.
À l'heure où nous sommes gaver d'informations sur l'économie, la crise il est bon de voir
qu'il n'y a pas que la consommation et le pouvoir d'achat pour se sentir bien.
Proposé par Christiane Richet
D' après le livre de GillEric LEINIGER-MOLINIER : la santé par la bonne humeur - 100 clés pour la retrouver - Editions Dervy
"... D'abord, savoir se contenter de ce que l'on a et s'en émerveiller :
- un corps qui fonctionne, une famille, un toit, des vêtements, une voiture, un travail etc... autant d'éléments qui nous semblent dus et dont on oublie la valeur.
- Remercier la vie et l'aimer, se réjouir de ses richesses, jouir des choses simples : le soleil, le ciel bleu, la rivière, l'architecture, l'art, le vent, la pluie, les créations humaines et naturelles, sont autant de choses devant lesquelles on peut s'extasier, à condition, simplement, de poser les yeux dessus et de prendre un peu de temps.
- Aimer et cultiver l'amour de toutes les vertus en relation avec le coeur : courage, cordialité, et aussi, rire de bon coeur.
Faire attention aux mots :
- ne pas se laisser atteindre par ceux entendus et surveiller ceux que l'on prononce afin qu'ils ne blessent pas, mais qu'ils soient justes et doux comme le miel.
- Cultiver la douceur, la courtoisie, la gentillesse : elles feront du bien à soi en premier et aux autres ensuite.
Travailler à se reconnaitre soi-même :
Chaque fin d'année, reprendre son agenda et le parcourir page par page et noter sur une feuille à part, les meilleurs moments de l'année, les rencontres, les temps forts, les moments de bonheur plein mais aussi les moments où on a vaincu d'importantes difficultés. Après les avoir notés, les relire : on verra alors comme l'année a été pleine et belle, ce qui préfigurera une nouvelle année sous les meilleures auspices."