Jacques de Coulon : se former et se transformer

Publié le 26 Mars 2010

Santé yoga 

Janvier 2010 

 Isabelle Clerc
 

D’abord instituteur en Suisse, Jacques de Coulon est allé une année en Amérique pour effectuer une recherche sur des méthodes permettant de lutter contre la dispersion mentale.

Il a trouvé une école copte dans le Michigan où l’on enseignait concrètement la relaxation et l’attention aux élèves. De retour en Suisse il a testé ces exercices sur ses élèves. Micheline Flack lui fit découvrir le yoga et il s’aperçut que celui-ci n’était lié ni à une religion, ni à une civilisation spécifique mais constituait une science expérimentale de la conscience qui transcende les particularités des cultures.

L’Orient semble avoir mieux préservé cette science de l’intériorité que l’Occident qui s’est tourné vers la maîtrise du monde extérieur.

Mais que ce soit en Occident pour les sciences expérimentales ou en Orient pour le yoga la démarche est similaire : 1) Un protocole d’expérience, 2) Un accord entre les « spécialistes » qui permet de vérifier la solidité du cheminement. Que ce soit dans le monde extérieur (physique, biologie) ou dans le domaine des états de conscience et de la construction du soi (yoga).

Il y a différents chemins pour « calmer les vagues du mental et parvenir au pur cristal de la conscience » (Patanjali).

Toutes ces voies impliquent des étapes qui commencent par un travail sur le corps, puis sur le souffle lié aux émotions puis sur le mental. Ce qui frappe, c’est la parfaite cohérence de la démarche que ce soit en Orient, en Egypte ou en Grèce. Elle peut être illustrée par l’image de la diligence symbole des différents niveaux d’être de l’homme qu’il s’agit de relier :

L’habitacle représente le corps, les chevaux sont les sens et le cocher l’intellect. Quant au voyageur, à l’intérieur, il est une figure du Soi qui connaît la destination du voyage.

 

Au collège, Jacques de Coulon utilise beaucoup la « visualisation » pendant un bref yoga nidra.

Il se sert aussi de la structure du mandala par exemple dans une recherche de définition telle que l’étude du concept de justice placé au centre de la page. Avec des flèches qui en émanent,  des exemples concrets de situations justes sont placés autour de ce centre. Enfin on passe à une  synthèse et rédaction de la définition. Jacques de Coulon a mis sur pied un cours spécial et facultatif d’ "apprendre à apprendre".

Jacques de Coulon est aussi passionné de poésie. Poésie du grec " poïesis " qui veut dire création. En recréant sa propre vie, en multipliant ses identités, en tissant des liens entre des réalités fort éloignées, le poète ne pratique-t-il pas une forme de yoga ? (cf. son livre « Soyez poète de votre vie suivi des Exercices pratiques de poésie-thérapie » (Payot) .

Jacques de Coulon est co-fondateur avec Micheline Flack du RYE (Recherche sur le Yoga dans l’Education)

 

Présenté par Denis Brossier

Rédigé par Denis Brossier

Publié dans #YOGA

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