ENERGIE DES ARBRES – LE BAMBOU
Publié le 24 Novembre 2011
Revue Plantes et Santé
N° 117 Octobre 2011
Présenté par Bernadette GUIGNOT
D’après un article de Yann KIRDEK
Le bambou, malgré son apparence, n’est pas un arbre mais fait partie de la famille des graminées. D’origine exotique, il est arrivé dans nos pays occidentaux par le biais des jardineries et sa culture a pris un essor important.
Dans le monde végétal, le bambou possède une multitude de propriétés :
- record de la croissance la plus rapide
- végétal le plus écologique de la planète : il retient une grande partie du CO2, essentiel à sa « respiration » soit 30% de plus que les arbres feuillus et libère 30% d’oxygène en plus
- plante d’ornement, alimentaire, servant à la fabrication de textile, de mobilier et d’instrument de musique
- plante spirituelle ( les moines chinois l’utilisaient comme moyen de divination)
- fortifiant du squelette : « les nœuds successifs de sa tige font penser aux vertèbres ». C’est un puissant reminéralisant grâce à la silice qu’il contient surtout dans les pathologies vertébrales et de l’arthrose.
En Asie, il est partout : dans les forêts, les montagnes, les plaines, les jardins, les maisons, la religion, les arts…
En Chine, il symbolise la constance et l’obstination.
Au Japon, c’est un arbre sacré.
Dans la tradition bouddhiste, il est à l’image du « chemin que chacun doit effectuer en raison de sa rectitude, de son élan vers le ciel et du vide de ses entre-nœuds ».
Quant au bruissement de son feuillage toujours vert, certains maîtres y ont perçu le signal de l’illumination.
Le bambou a une énergie qui nous invite à nous élever en souplesse pour mieux nous incliner quand il est nécessaire comme le disent certains dictons : « Sa tige ploie dans la tempête mais ne rompt pas » ou « Ses feuilles tremblent dans le vent mais ne tombent pas ».
La tradition taoïste dit que l’homme qui possède une mentalité de bambou aura plus de force.
UN ELAN VERS LE CIEL
Le bambou est le thème central de la peinture en Chine (période 960 à 1279). A cette époque, bouddhisme et taoïsme font de la peinture du bambou, proche de la calligraphie, plus qu’un art : une démarche spirituelle.
La forme du tronc, son élan vers le ciel et le vide de ses entre-nœuds symbolisent la vacuité du cœur et de toutes choses.