« Comment arriver à la souplesse du corps ? »
Publié le 17 Juin 2020
- Les carnets du yoga
- 276 – avril 2005
Rubrique « A votre avis » par Christiane Humbert
« Souplesse du corps = souplesse de l'esprit »
Françoise Colombo-Pansard
La question du mois par Didier, pratiquant de yoga : « Comment arriver à la souplesse du corps ? »
Trois professeurs de yoga répondent :
1 – Alain Bonnasse-Gahot : la souplesse s’acquiert par une pratique posturale en dynamique, grâce à l’enchaînement de postures liées entre elles par la respiration, puis en statique. Dans la posture chat/chien, par exemple, avec une synchronisation avec le souffle, faire partir une impulsion à une corde. Si l’on reste dans la fluidité de cette respiration consciente, alors la souplesse du corps et la souplesse de l’esprit seront étroitement liées. Plutôt que le terme souplesse, j’ai envie d’utiliser les mots fluidité du mouvement.
2 – Elisabeth Audousset : pour s’assouplir, il faut une pratique régulière et au fil du temps, le corps s’assouplit. J’amène à la souplesse du corps en sollicitant la souplesse de l’esprit, tout en laissant de côté les préjugés, les "a priori". En « Madras », nous travaillons en dynamique et statique. Dans la phase dynamique, je propose des variantes d’ajustements pour que les élèves entrent dans la posture par tâtonnements. L’ajustement se fait en fonction de l’état du corps, dans l’instant. J’essaie d’aider les élèves à dépasser un certain volontarisme et favoriser un travail d’assouplissement global, par petites touches de ressentis, en observant comment réagit le corps.
3 – Johanna Winkel : pour aider les élèves à allers vers davantage de souplesse, je propose de partir du mouvement de l’intérieur. Envisager une écoute de ce qui se passe à l’intérieur de manière à induire un état d’accueil, de réceptivité qui permet de vivre le mouvement présent en-deçà des possibilités et d’un certain volontarisme. Accueillir ce qui se passe, sans penser aux résultats. Juste accueillir.
««
Présenté par Catherine Cuney et Martine Oehl