Le rire comme "thérapie" ?
Publié le 27 Mars 2019
KAISEN
Mars avril 2019 N°43
Et si le rire devenait l’outil de développement personnel par excellence ?
Des techniques de bien-être autour du rire : rigologie, yoga du rire, rirothérapie, fleurissent en France depuis une quinzaine d’années. Le but de ces techniques est de permettre un lâcher-prise au quotidien et de nous aider à nous relier à nos émotions et à celles des autres.
L’origine
Le yoga du rire est une technique de bien-être venue d’Inde et théorisée par le docteur Madan Kataria en 1995 ; la séance combine des rires sans raison (le cerveau ne fait pas la différence entre un rire forcé et un rire naturel : il secrète les mêmes taux d’endorphine dans les deux cas) et des exercices corporels et respiratoires. Actuellement la formation est très courte car la méthode est simple et on va droit au but avec des ateliers pratiques.
Mettre de côté le mental
De ces rires simulés viennent les rires naturels. Après la séance, les pratiquants éprouvent un sentiment d’apaisement total, un lâcher-prise libérateur. Car dans notre société on sollicite l’intellect en permanence et on délaisse les émotions corporelles.
Le yoga du rire permet de déposer son mental dans un placard et de laisser son corps parler.
Se reconnecter à « une joie authentique » avec la rigologie
Corinne Cosseron fondatrice de l’école internationale du rire à Frontignan a réuni la sophrologie ludique, la danse méditative, la psychologie positive, toutes ces techniques de joie de vivre sous le terme de rigologie et a mis en place des formations plus longues.
Cependant Fabrice Loizeau et Corinne Cosseron ne souhaitent pas parler de thérapie ; ils ne proposent pas de soins mais une activité de bien-être qui a bien sûr des effets sur le corps et sur l’esprit. Le rire a des vertus évidentes mais il ne faut pas le voir comme un médicament ; c’est quelque chose de naturel et sain pour l’homme, à cultiver tous les jours.
Et le rire contre le stress en entreprise ?
C’est très tendance mais les prestations sont souvent ponctuelles et ne permettent pas un réel changement positif dans le quotidien des salariés.
L’idéal serait des interventions régulières en s’adaptant à l’entreprise et ainsi de lever les barrières du doute sur ces nouvelles méthodes de bien-être au travail .
Proposé par Christiane Delabre
Pour aller plus loin :
www.ecolederire.org ; www.rire-a-paris.com