Elixirs floraux. Une révolution cubaine
Publié le 28 Juin 2017
PLANTES ET SANTE
n° 179 mai 2017
D’après un article de Mathilde Juan.
Depuis leur découverte par le Dr Bach, les élixirs floraux soulagent les maux de l’âme et du corps. Elles jouissent désormais d’une grande popularité, même si des validations scientifiques manquent encore à cette thérapie trop souvent associée à un effet placebo. Pourtant, de récentes études venues de Cuba pourraient changer la donne.
Cela ne vous a sans doute pas échappé, les fleurs de Bach sont partout : pharmacie, magasins bio, et même dans les rayons des supermarchés.
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Malgré ce plébiscite populaire, la thérapie florale peine à se faire une place dans notre système de santé et n’a pas encore la reconnaissance dont bénéficient d’autres approches alternatives telles que l’homéopathie ou l’acupuncture.
Dans d’autres payes, les autorités ouvrent pourtant leur bras aux thérapies florales. L’Equateur les a inscrites dans sa constitution depuis 2009 et le Chili, a reconnu les élixirs floraux début 2017. Sur quelles preuves ces pays se sont-ils fondés pour reconnaître l’efficacité des élixirs floraux ? Des études cliniques en provenance de Cuba apportent de nouveaux éléments. Grand pôle de formation et de recherche pour tous les médecins d’Amérique latine, Cuba est d’ailleurs en pointe dans certains domaines tels que la dermatologie ou la neurologie.
Arrivée sur l’île dans les années 1990, les élixirs floraux ont fait leur entrée à l’université cubaine dans les années 2000. Médecins et psychologues ont alors été formés à leur utilisation classique, c'est-à-dire en choisissant les fleurs en fonctions des émotions exprimées.
En parallèle, les Cubains se sont appuyés sur le modèle des schémas transpersonnels du Dr Orozco, un auteur espagnol qui a prolongé les travaux du Dr Bach en associant à chaque fleur des modes d’expression de la maladie. Ainsi la verveine accompagne les maladies qui ont des manifestations « surexpressives », telles que l’hypertension ou les inflammations.
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Il ne s’agit probablement pas d’un effet placebo car les études ont été menées en double aveugle, c’est-à-dire sans que le patient ni le soignant ne sache si le traitement administré contenait véritablement le mélange de fleurs…. Quant aux patients traités par le placebo, ils n’ont pas connu d’amélioration notable de leur état. Une autre étude montre quant à elle que la prise de « Crab Apple », l’élixir de pommier sauvage, est plus efficace que les antibiotiques pour résorber les abcès dentaires aigus. En effet 94 % des patients traités par thérapie florale étaient guéris au bout de 7 jours, contre seulement 57 % de ceux qui avaient été soignés par antibiothérapie.
Un premier pas très intéressant alors que se multiplient les cas d’antibio-résistance.
Proposé par Catherine Poulain Bourdichon
Pour aller plus loin :
livre du Dr Orozco : "Fleurs de Bach - Savoir les utiliser en applications locales"