A propos de la méditation
Publié le 11 Janvier 2017
Satsang avec Micheline FLAK
Le journal du yoga
N° 176 – octobre 2016
rubrique mensuelle
Question : « Pendant la méditation, même assise sur une chaise, je n'arrête pas de bouger. Je me le reproche, l'immobilité étant requise. Dois-je persister ? »
« En dehors de l'assise – apparemment les douleurs musculaires ne sont pas en cause dans votre cas – il existe bien des manières de méditer où l'immobilité n'est pas toujours la règle. Il arrive même qu'elle soit trompeuse. Certains pratiquants sincères sombrent dans le sommeil. Ils feraient mieux d'aller au lit !
Dans l'univers tout est mouvement.
Les montres et les compteurs nous le disent assez. Votre corps de même. Il obéit à la loi du vivant qui donne au cœur ses battements, imprime sa pulsation aux poumons et fait tourner des pensées dans la tête. L'arrêt de ces fonctions signifie la mort.
Vous souhaitez autre chose : un état paisible où le corps, le souffle, le prana, le mental s'ajustent par paliers successifs. Le pas-à-pas vous conduira, année après année, vers des états de conscience élevés où vous aurez toute liberté de vous mouvoir à l'aise dans des espaces illimités.
Pour l'instant, vous êtes comme un voilier
qui navigue le long des côtes avant de prendre le large. Des formes de méditation simples préparent au voyage. Au choix en voici quelques-unes :
la danse,
les rituels,
le service désintéressé,
la peinture de mandalas,
la marche,
le chant,
la poésie …
Toutes sortes d'activités plaisantes se prêtent à la contemplation
Ne serait-ce que les postures et le pranayama qui, en modifiant votre perception, ouvrent vos sens à des extases qui, aussi brèves soient-elles, libèrent dans la vie quotidienne un subtil parfum d'absolu.
Présenté par Catherine Cuney