la ménopause

Publié le 7 Décembre 2016

Les carnets du yoga

Novembre 2016   -   n° 351

 

D’après un article du docteur Andrée Maman

Ce processus naturel, physiologique est absolument incontournable dans la vie. Dans cet article sont abordés les symptômes rencontrés à ce moment de la vie.

L’ostéoporose

On peut la définir comme une fragilité diffuse des os due à une raréfaction des fibrilles osseuses ; d’où la plus grande incidence de fractures observée à la ménopause.

A partir de 25 ans, la structure osseuse s’allège et avec la ménopause les changements hormonaux accélèrent encore le processus car l’œstrogène qui normalement ralentit la perte osseuse, ayant diminué, ne joue plus son rôle. Cette évolution va survenir aussi chez l’homme à l’andropause mais de façon moins tranchée et moins rapide.

L’ostéoporose est sournoise car elle s’installe et se développe sans symptôme apparent jusqu’à aboutir un jour à une fracture. Un examen simple et fiable va mesurer la densité osseuse : il s’agit d’une ostéodensitométrie ; si les résultats montrent un degré de décalcification important il faudra consulter le médecin.

Quelle attitude adopter en cas de résultats positifs ?

  • D’abord surveiller l’alimentation : peu de graisses saturées et de sucres rapides, beaucoup de fruits et légumes.
  • Les céréales raffinées, la viande entre autres ont une action décalcifiante ; ils favorisent une acidification de l’organisme et l’équilibre ne sera rétabli qu’en allant chercher le calcium où il se trouve c’est-à-dire dans l’os.
  • Favoriser la consommation des aliments riches en sels minéraux, comme les fruits secs, et les fruits oléagineux (amandes, noix, noisettes …).
  • Pratiquer de l’exercice physique régulièrement, plutôt en endurance qu’en effort bref et trop intense ;
  • Marcher, profiter du moindre rayon de soleil pour produire la vitamine D indispensable à la fixation du calcium sur l’os.
  • Pratiquer le yoga mobilise toute la musculature dans le sens de la tonification et de l’étirement.

 

Les maladies cardiovasculaires

Chez la femme après 50 ans la mortalité par maladie cardiovasculaire augmente car l’œstrogène protège le cœur et les vaisseaux et joue un rôle sur le maintien d’un profil lipidique très favorable.

La conséquence de ces changements sur ce profil lipidique à la ménopause est une augmentation du risque d’arthérosclérose (durcissement des parois artérielles) et d’athéromatose (obstruction des artères par des plaques formées de dépôts de cholestérol, de lipides et de débris) ; le risque de maladies cardiovasculaires cérébrales est réel.

Quelle attitude adopter ?

La prise d’hormones de substitution (THS) a des résultats complexes et pas toujours bénéfiques.

Alors nous redisons que la ménopause est un épisode normal dans le courant de la vie et qu’il n’est pas besoin de le médicaliser après avoir vérifié l’absence de tout facteur pouvant provoquer des complications à plus ou moins long terme.

On peut tout simplement accepter les inconvénients de la situation en se prenant en charge et modifier notre comportement si besoin.

  •  Adopter une alimentation non carencée, frugale et équilibrée, adaptée à notre activité du moment.
  •  Pratiquer une activité physique régulière adaptée ; le yoga fait travailler en douceur et en profondeur et grâce à l’harmonisation de la respiration avec le geste postural, il permet une bonne utilisation de son énergie vitale liée à une notion juste de ses besoins.
  • Abandonner sans mal et sans contrainte frustrante la consommation régulière et néfaste d’excitants comme le tabac ou l’alcool.

 

En conclusion

Quoi que nous fassions, plus ou moins vite, plus ou moins bien selon notre hérédité et notre comportement nous allons vieillir.

Nous allons changer de statut tant physiquement que socialement et rien ne prouve la valeur négative de ces changements !

Chaque passage est une nouvelle vie, une mort aussi à ce qui a été et n’est plus ; le nouveau vécu permettra de redécouvrir autrement les faits si l’on est apte à conserver un vif intérêt à ce qui survient.

Vieillir c’est faire ce qui doit être fait, donner si possible ce que l’on a reçu sans rien attendre en retour. Alors s’installent une grande sérénité et une joie sans condition.

Savoir vivre pleinement les changements est bénédiction. Ceux et celles pour qui se sera révélée la dimension véritable de cette étape ultime auront acquis la possibilité de naître à leur Humanité Véritable.

 

Proposé par Christiane Delabre

 

 

Rédigé par UCY

Publié dans #Santé-alimentation -

Repost0
Commenter cet article