l'homme qui plantait des arbres
Publié le 20 Août 2016
La persévérance est magnifiquement illustrée dans ce récit de Jean Giono: L’homme qui plantait des arbres raconté ici par Philippe Noiret.
Je ne sais pas si Jean-Giono est un paysagiste de l’âme, mais je sais que le Paysage est au cœur de ce récit comme peu d’écrivains le ressentent et l’expriment.
Et finalement, quoi de plus représentatif que le Paysage pour parler de persévérance?
Comment imaginer qu’un Paysage n’évolue pas?
Toujours, tous les jours… Sans se douter de rien, la Nature œuvre dans le silence de chaque instant puisque chaque moment compte.
La persévérance est comme une symphonie que l’on a en tête mais qui ne se répète jamais réellement de la même façon.
La diversité l’anime, l’environnement la transforme.
D’ailleurs la persévérance crée elle-même sa propre lumière, elle est comme un soleil qui parfois se voile mais qui jamais ne s’éteint.
Elle rend visible les traces de la veille, et sans effort ni contrainte, elle répond encore ce jour à l’appel de la foi car comment imaginer qu’un paysage intérieur n’évolue pas?
Toujours, tous les jours… Sans se douter de rien, la Nature œuvre dans le silence de chaque instant puisque chaque moment compte.
Cécile Lume – Paysagiste de l’âme